Nos cheveux et notre psychologie

On dit souvent que les yeux sont la fenêtre de l’âme, mais que dire de nos cheveux? Ils en disent souvent bien plus long sur notre psychologie qu’on pourrait le croire.  

Qu’est-ce que révèle une coupe de cheveux sur notre état psychologique?

Changer de tête, et plus encore!

Changer de tête provoque une fascination des autres devant notre nouveau look. Après tout, ils doivent désormais adapter leur regard et faire face à la « nouvelle vous ».

Mais outre l’effet sur les autres, c’est notre reflet dans le miroir qui change; on ressent des sensations nouvelles quand on réalise qu’on n’a plus la même longueur. Que ce soit en jouant avec nos cheveux ou en les lavant, on a l’impression pendant quelques jours d’avoir des cheveux fantômes…

Un besoin d’évoluer :

On se coupe principalement les cheveux pour tourner une page sur notre passé, et faire un pied de nez à notre vieille version de nous-mêmes.  C’est une manière rapide d’effectuer une transition de vie, tant psychologique que physique.

Même si les effets escomptés ne sont pas toujours au rendez-vous! Une session chez le coiffeur ne règle pas tout, mais ça peut aider à faire un pas vers l’avant et nous donner un petit élan vers qui nous voulons devenir.

Se couper les cheveux drastiquement n’est jamais un geste banal, surtout pour les femmes. Au-delà des résultats superficiels se cachent plusieurs signes d’une soif de renouveau et d’un désir de rupture avec son identité présente. Ça vous dit quelque chose?

La transformation de soi via notre chevelure ne serait pas une mauvaise chose pour autant. Il serait non seulement normal de se couper les cheveux pour s’adapter à une perte ou un deuil, mais qu’il serait même sain de le faire.

Nouvelle coiffure ou coiffure inchangée : des profils psychologiques opposés

Souvent, une nouvelle tête vous permet d’avoir un meilleur estime de vous, d’améliorer l’image que vous avez de vous. Il est d’ailleurs courant que des femmes qui souffrent de dépression se voient conseiller par leur psychothérapeute de changer de coiffure ou même, de coupe. Ne dit-on pas que pour surmonter un échec amoureux, une métamorphose capillaire est parfois nécessaire ? Il en est de même en matière professionnelle.

Inversement, garder constamment la même coupe ou la même coiffure dénote une personnalité en phase avec son image. En clair, on assume ce que l’on est physiquement, ce à quoi on ressemble, l’allure, le look, le style. Dans une autre mesure, ce comportement peut indiquer la crainte du changement ou une étroitesse d’esprit : on est borné dans ses idées et ses préjugés, on n’est incapable d’accepter tout changement dans les habitudes de vie et pensée.

À noter enfin que si les adolescentes changent souvent de coiffure ce n’est pas parce qu’elles sont déprimées ou mélancoliques. Elles le font, car leur personnalité n’a pas fini de se forger : elle se cherche encore et de ce fait, elles baignent dans l’incertitude et les multiples expériences. Dans le même temps, c’est un moyen pour elles de démontrer leur autonomie vis-à-vis de leurs parents : elles sont maîtresses de leurs corps et en font ce qu’elles veulent avec.

Des changements de coiffure fréquente : une personnalité épanouie

D’autre part, une coloration naturelle, le fameux ton sur ton, permet de freiner la vieillesse, tout du moins, au niveau de l’apparence physique. Mais ce n’est plus suffisant. De plus en plus, les femmes se lancent dans des colorations, toujours naturelles certes, mais avec un brin de complexité : les balayages, les mèches, les méthodes d’éclaircissement et autres techniques de coloration mise aux pointes par les coloristes leurs offrent des tas de possibilités pour dire adieu à la monotonie du ton sur ton, sans se lancer dans des changements radicaux.

Contre toute attente, expérimenter chaque nouvelle méthode de coloration n’est pas synonyme d’instabilité. Pour une adulte, cette attitude traduit plutôt une grande flexibilité dans ses relations avec autrui et dans sa gestion des évènements. On y décèle également une aptitude à prendre du recul que ce soit par rapport à un fait ou par rapport à sa propre personnalité.

Impacts des chocs psychologiques sur le capillaire
Un choc émotionnel, un traumatisme psychologique, une mauvaise expérience par le passé peuvent avoir des conséquences sur la masse capillaire. On peut citer la pelade et la trichotillomanie ainsi que les cheveux qui deviennent gras.