C’est l’insécurité intérieur qui alimente le besoin de contrôler : tout préparer jusque dans les moindres détails, penser à toutes les éventualités, ne pas supporter l’imprévu, fuir les surprises, etc. …
La peur est la face cachée du contrôle.
vous vous reconnaissez dans ce portrait, développez le lâcher-prise : faites confiance à la vie et aux autres, cesser d’alimenter vos scénarios catastrophes, relativisez l’importance que vous donnez aux choses.
Le lâcher-prise est aussi essentiel en psychothérapie. Il porte alors sur le passé et la prise de conscience que ce qui est arrivé est arrivé et ne peut plus être changé. Cela a eu lieu, si révoltant, injuste, monstrueux scandaleux que cela puisse paraitre, ça a eu lieu.
Mais si l’on ne peut pas changer les faits, on peut modifier son regard sur ce qui est arrivé, de façon à apaiser la souffrance. Va-t-on considérer que sa vie n’a plus de sens, que ses chances d’accéder au bonheur sont hypothétiques, que cela ne vaut plus la peine de continuer ? Ou que l’on peut rebondir, même sur les plus terribles épreuves, que l’épanouissement est toujours possible, quelles que soient les circonstances extérieures !
La psychothérapie peut aider à réécrire son histoire, à lui donner une interprétation différente . Certes, les évènements passés ne changeront pas, mais le sens qui leur sera donné sera nouveau. Et la souffrance se dissipera peu à peu. Je suis comme ça, avec les blessures que j’ai subies, et je peux m’aimer ainsi. Les autres peuvent m’aimer comme je suis !
Alexia Balabouka